La liturgie en elle-même est “mémoire”, “actualisation”
du mystère pascal. C’est là que Jésus « en mourant a détruit notre mort, et en ressuscitant il a restauré
la vie »[1]. La croix, le crucifix, est
l’un des grands moyens que nous donne l’Église afin de garder cette réalité
devant les yeux.
Quoi : Sur une croix, le Christ est
représenté. Dans les temps les plus anciens (IVe siècle), le Christ n’était
représenté que vivant, glorieux, vainqueur de la mort. Peu à peu, avec l’oubli
de l’horreur du supplice de la croix, on va pouvoir représenter le Christ
souffrant et même mort.
croix d'autel à Cluny |
« Sur l’autel ou à proximité, il y a aussi
une croix, avec une effigie du Christ crucifié »[2]
nous demande l’Église depuis le IXe
siècle. Cette croix est aussi portée en tête des processions, manifestant ainsi
la condition chrétienne, qui est de suivre le Christ.
Quel sens : La crucifix est le signe du don suprême
que Dieu fait à l’humanité : son Fils, Jésus qui donne sa vie, pour notre
salut. Jésus nous a dit : « Si quelqu'un veut venir à ma
suite, qu'il se renie lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me
suive »[3],
car dans la vie chrétienne, « il s'agit de connaître le Christ, d'éprouver la puissance de
sa résurrection et de communier aux souffrances de sa passion, en reproduisant
en moi sa mort, dans l'espoir de parvenir, moi
aussi, à ressusciter d'entre les morts »[4].
« Chaque fois
en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez
la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne »[5].
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