Il est de saison de pousser un coup de gueule…

Comment ne pas se scandaliser face à la mauvaise foi des partisans d’un « mariage pour tous », comment ne pas s’étonner du parti pris de la majeure partie du monde médiatique, comment ne pas rester surpris de la capacité d’obéissance au détriment de la vérité des services de l’État et comment ne pas s’esbaudir[1] de la capacité à nier le réel qu’ont une partie des gens[2] !

 

Certains[3] ont même pu se dire qu’il vaut mieux agir dans la violence et l’illégalité que dans le calme et le respect.

Mais cela n’apporte pas grand-chose : il y a bien longtemps, il nous disait « Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, vous aussi ils vous persécuteront »[4]. Nous ne pouvons pas être surpris. Pour un esprit humain, faire face à ses propres contradictions est difficilement supportable, et il cherchera à fuir ou à nier cette contradiction. C’est la conséquence majeure du péché originel qui est bien « l’amour de soi jusqu’à l’oubli de Dieu »[5]. Nous même sommes touchés par cette maladie du cœur, il n’est qu’à voir comme il nous est difficile de reconnaitre son péché « mignon », et de nous charger courageusement de notre croix.

Peut-être que cette loi passera, peut-être qu’elle ne passera pas. Garderons-nous l’élan qui nous anime aujourd’hui ? Celui qui fait que depuis quatre mois nous nous formons et nous acceptons de recevoir un enseignement sur l’homme ? Resterons-nous en quête de la vérité (la parole qui correspond au réel) ? Accepterons-nous de changer si nous constatons que notre point de vue, notre mode de vie, notre discours ne correspondent pas au réel ? Admettrons-nous qu’il est possible que notre point de vue ne soit pas la vérité ? 

La seule chose dont je suis sûr, c'est que la réalité, c’est la Parole du Seigneur : « Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu'il fait ».

En tous les cas, il faut garder son calme, sa bonne humeur et la charité : seul l’amour envers nos interlocuteurs a du sens.

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[1] C’est un mot que j’aime bien :D

[2] Dans le best of de la mauvaise foi, il y a Libé, à l'inverse on trouve cet article qui n'est peut être pas à prendre au premier degré... mais il fait du bien.

[3] Cf. par exemple ici

[4] Jn 15, 20.

[5] Saint Augustin.