Cet article semble être d'une logique imparable, et pourtant, il y manque quelques données anthropologiques.
Il est de la nature de l’homme que
de vouloir procréer, il est de la nature de l’homme que de vouloir
établir une union stable fondée sur le soutien mutuel et la confiance.
La société a trouvé judicieux, pour sa propre survie, de soutenir
cette tendance naturelle de l’homme. En développant un ‘mariage’ qui ne
satisfasse pas à ces deux caractéristiques (procréation et union
stable), la société abandonne ce soutien et, à plus ou moins long terme,
s’autodétruit. En réalité, comme le souligne l'article, une bonne partie de ces caractéristiques est mise à mal dans le mariage civil... mais elles y sont encore présentes, bien qu'affaiblies [c'est ainsi qu'aujourd'hui, presque rien ne garantit la stabilité de l'union
civile en cas de tuile : en cas de maladie de l'un, l'autre peut le/la
laisser tomber comme une chaussette trouée].
Les religions, et en particulier le christianisme fondé sur la Révélation, pensent que la définition classique du mariage est condition du bonheur de l'homme. C'est dans ce cadre que le soutien mutuel des conjoints est favorisé, que la procréation et l'éducation des enfants sont facilitées, que nous répondons le mieux à l'appel vers l'infini qui résonne en nous. Les croyants des religions, membres de la société, ont le droit et le devoir, comme citoyens d'exprimer leur avis, nonobstant l'opinion totalitaire de certains qui croient mieux savoir que l’Église ce qu'elle doit penser.
Toutefois, l'article a raison sur un point : ” Que l’on soit croyant ou non,
l’accroissement des différences fondamentales entre ces deux
institutions paraît flagrante ” et si la société choisit d’abandonner la
définition commune du mariage, il ne faut plus imposer d’union civile
aux pratiquants d’une religion.
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