Pourquoi : Dans l’ensemble des religions antiques,
l’encens est utilisé pour rendre un culte à Dieu. Il est brûlé (en latin incensum
vient de incendere), ce qui en fait un « holocauste »,– un
sacrifice rendu à Dieu en don total–. De plus, la fumée qui monte vers le ciel
symbolise bien la prière du sacrificateur.
Dans l’Ancien Testament, l’encens est cité près
de 110 fois. C’est ainsi que Dieu demande explicitement un autel dédié au
sacrifice de l’encens à Moïse dans le livre de l’Exode [1].
Zacharie lui-même, le père de Jean-Baptiste, reçoit l’annonce de l’Ange alors
qu’il offre ce sacrifice de l’encens (cf. Lc 1, 9) dans le temple.
Quel sens :
Lorsque
les mages se présentent devant l’enfant Jésus en Mt 2, 11, « ils lui offrirent en présents de l'or, de l'encens
et de la myrrhe ». L’or
revient au roi, la myrrhe est utilisé pour l’embaumement des morts, et l’encens
est offert à Dieu.
On
trouve des témoignages de l’usage de l’encens dans la liturgie chrétienne dès
le Ve siècle. Il sert à honorer les lieux de la présence de Dieu :
C’est ainsi qu’on use d’encens lors de la procession d’entrée afin de montrer que Dieu est présent en son peuple lors de la progression vers les temps derniers. Puis on encense l’autel, signe de la présence du Christ, « pierre d’angle », ainsi que la croix [2].
C’est aussi la proclamation de l’Évangile qui est l’occasion d’un encensement, cette Parole proclamée qui est le Christ lui-même.
Lors de l’offertoire, on encense les oblats, « fruits de la terre », qui nous sont donnés par Dieu et qui lui sont rendus entièrement. On encense aussi le prêtre qui tient la place du Christ-pasteur, ainsi que l’assemblée, qui est « corps du Christ ».
Enfin, après la consécration, on encense le corps et le sang du Christ, en un acte de foi qui reconnait la présence du Dieu incarné sous ces humbles apparences de pain et de vin.
C’est ainsi qu’on use d’encens lors de la procession d’entrée afin de montrer que Dieu est présent en son peuple lors de la progression vers les temps derniers. Puis on encense l’autel, signe de la présence du Christ, « pierre d’angle », ainsi que la croix [2].
C’est aussi la proclamation de l’Évangile qui est l’occasion d’un encensement, cette Parole proclamée qui est le Christ lui-même.
Lors de l’offertoire, on encense les oblats, « fruits de la terre », qui nous sont donnés par Dieu et qui lui sont rendus entièrement. On encense aussi le prêtre qui tient la place du Christ-pasteur, ainsi que l’assemblée, qui est « corps du Christ ».
Enfin, après la consécration, on encense le corps et le sang du Christ, en un acte de foi qui reconnait la présence du Dieu incarné sous ces humbles apparences de pain et de vin.
Au fond, l’encens en tant que tel n’est qu’un
signe, mais il veut exprimer notre prière, notre vie même, un don total à notre
Dieu et à nos frères :
« Oui, cherchez à imiter Dieu, comme des enfants
bien-aimés, et suivez la voie de l'amour, à l'exemple du Christ qui vous a
aimés et s'est livré pour nous, s'offrant à Dieu en sacrifice d'agréable
odeur » [3].
« Que
cet encens béni par vous, Seigneur, monte vers vous manifestant notre adoration
et notre prière et que descende sur nous votre miséricorde et toutes les grâces
dont nous avons besoin pour vous montrer davantage notre amour par notre
adoration et notre prière ».
[1] Ex 30, 1
[2] Je vous invite à relire
les articles précédent.
[3] Ep 5, 1
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