Le mariage chrétien est un "grand mystère",
c'est ce que dit saint Paul (Eph 5, 32) : Puisque nous sommes baptisés et donc rendus semblable au Christ, notre union avec une autre personne ne se limite pas à être un contrat pour "vivre ensemble, avoir des enfants et ainsi fonder une famille" : Alors que cela est déjà beau, notre baptême fait que notre mariage signifie plus.
c'est ce que dit saint Paul (Eph 5, 32) : Puisque nous sommes baptisés et donc rendus semblable au Christ, notre union avec une autre personne ne se limite pas à être un contrat pour "vivre ensemble, avoir des enfants et ainsi fonder une famille" : Alors que cela est déjà beau, notre baptême fait que notre mariage signifie plus.
Définition essentielle
Le mariage
chrétien montre l'amour que le Christ porte à l’Église. Pour l'épouse,
son mari est le Christ. Pour l'époux, sa femme est le Christ. Et chacun
porte "les sentiments du Christ" pour l'autre. Le mariage chrétien est
un message au monde entier (y compris aux époux eux-mêmes) de l'amour de
Dieu pour nous : amour fidèle, amour fécond, amour éternel... c'est le
thème du Livre d'Osée dans la Bible.
C'est pour cela que le mariage chrétien ne peut s'effacer, ni être remplacé... L'amour de Dieu ne peut pas s'effacer non plus.
La Parole de Dieu, parole fiable. La parole du Chrétien élevée à la même dignité
Lorsque l'on se marie, on s'engage par une parole :
"Moi, N.,
je te reçois N. comme époux (se)
et je promets de te rester fidèle,
dans le bonheur et dans les épreuves,
dans la santé et dans la maladie,
pour t'aimer tous les jours de ma vie".
La religion chrétienne
est fondée sur la Parole même de Dieu, le Verbe, Jésus-Christ. Dans le
sacrement, c'est Dieu même qui s'engage avec nous, remettre en cause
notre parole, c'est alors remettre en cause Dieu-même.
En mon jeune âge
(pas si jeune quand même), j'entends le Pape François dire :
« Il y a ceux qui disent qu’aujourd’hui le mariage est "démodé" ; dans
la culture du provisoire, du relatif, beaucoup prônent que l’important
c’est de " jouir " du moment, qu’il ne vaut pas la peine de s’engager
pour toute la vie, de faire des choix définitifs, " pour toujours ", car
on ne sait pas ce que nous réserve demain.
Moi, au contraire, je vous demande d’être révolutionnaires, d’aller à contre-courant ; oui, en cela je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui, au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment. » (28 juillet 2013)
Moi, au contraire, je vous demande d’être révolutionnaires, d’aller à contre-courant ; oui, en cela je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui, au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment. » (28 juillet 2013)
et ça percute.
Séparation et divorce
La séparation est le constat
d'un échec... et on ne peut le souhaiter à personne. Toutefois, même avec la meilleure volonté du monde, il arrive que nos
péchés, ceux de l'autre, les aléas de la vie, ne permettent pas de tenir
la vie commune... l’Église a toujours permis une telle séparation, qui
affirme l'existence du mariage, en prenant en compte l'impossibilité de
vivre ensemble[1].
Le divorce est en ce cas la prise en compte civile de cette
séparation, mais pour les catholiques, ce n'est qu'une formalité
administrative qui n'a aucune conséquence réelle : le mariage ne peut
être effacé. L'Église est rarement favorable à cette 'solution' qui peut
toutefois permettre de défendre le conjoint fragile face aux abus de
l'autre (en particulier financier).
Une vie en couple avec un autre conjoint n'est en tous les cas pas cohérente avec les engagements prononcés, et l’Église n'y est
jamais favorable. Cette situation relativise l'importance de la parole
donnée... et cela, l’Église ne s'y résout pas.
Le chemin de bonheur que propose l’Église, humblement à la suite du Christ[2] n'est certainement pas une voie facile... et l’Église reste attentive à tous ceux qui ne la comprennent pas, ou qui ne se sentent pas capables de l'emprunter (n'oublions pas que la réputation de l’Église ne correspond pas toujours à la réalité) ; mais cela ne change pas ce qui est : nous sommes appelés à devenir comme Dieu, fidèles aux alliances que nous faisons, comme Lui est fidèle à son alliance avec nous.
Le chemin de bonheur que propose l’Église, humblement à la suite du Christ[2] n'est certainement pas une voie facile... et l’Église reste attentive à tous ceux qui ne la comprennent pas, ou qui ne se sentent pas capables de l'emprunter (n'oublions pas que la réputation de l’Église ne correspond pas toujours à la réalité) ; mais cela ne change pas ce qui est : nous sommes appelés à devenir comme Dieu, fidèles aux alliances que nous faisons, comme Lui est fidèle à son alliance avec nous.
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